ÉNERGÉTIQUE

La gestion thermique, au-delà des attentes de confort dans l’habitacle

Dans un contexte légitime de recherche d'économie de carburant, tous les organes d'un véhicule participent à cet effort d'efficience énergétique, la thermique également. Démarrage à froid, confort, dégivrage, viscosité du lubrifiant... à chaque enjeu, sa réponse spécifique.

DES DEMANDES EN TEMPÉRATURE DIFFÉRENTES SELON LES SITUATIONS

La bonne gestion de la thermique a vocation en premier lieu de minimiser l'impact des attentes de confort comme par exemple chauffer l'habitacle sans générer de consommation supplémentaire ou encore limiter au maximum les surconsommations engendrées par la climatisation. Dans un contexte équivalent, le dégivrage et le démarrage à froid révèlent de fortes problématiques thermiques. Parmi les champs de recherche, il est question d'imaginer des dispositifs permettant de stocker la chaleur de la veille.

La gestion et l’économie de la ressource énergie constituent un enjeu majeur

LA THERMIQUE AU CŒUR DE L'EFFICIENCE DU MOTEUR THERMIQUE

L'huile moteur a pour caractéristique d'atteindre une viscosité idéale à une température spécifique. Trop froid, la viscosité ne permet pas une optimisation de la consommation de carburant, trop chaude l'huile subit une oxydation. La gestion thermique a vocation à organiser les échanges de chaleur de façon à atteindre le plus tôt possible la température idéale et à conserver cette température durant toutes les situations de conduite.

LES BATTERIES ÉLECTRIQUES DIRECTEMENT IMPACTÉES PAR LA TEMPÉRATURE

Pour les batteries électriques, s'il fait trop froid, la réaction chimique ne se fait pas et le rendement chute. S'il fait trop chaud, des risques de dommage et de baisse de rendement peuvent également apparaître.
C'est un fait : l'avenir des véhicules électriques passera aussi par une gestion particulièrement fine et sophistiquée des échanges thermiques.