ACTUALITÉ

Ce n’est pas un hasard si transition rime avec occasion. Et le bureau d’études
ARIAMIS compte bien saisir celle qui s’offre à lui avec l’avènement des motorisations
électriques dans l’automobile.

Aujourd’hui encore, la validation d’une fonction au sein d’un moteur thermique passe inévitablement par des séries d’essais physiques sur bancs. Des essais toujours plus complexes et coûteux au fur et à mesure qu’évoluent les réglementations, notamment
en termes de dépollution. On savait déjà qu’ARIAMIS essayait de réduire ces essais physiques en optimisant la validation numérique en amont. Ce qu’on sait moins, c’est que l’équipe de Nanterre envisage sérieusement de se positionner sur la validation physique de chaîne de traction électrique. « Il y a une grosse réflexion en interne. ARIAMIS est présent depuis longtemps sur le moteur électrique. Son expertise vis-à-vis de cette problématique en fait un partenaire tout désigné pour proposer aux industriels un banc d’essai sur les moteurs électriques, les batteries, l’électronique de puissance et le circuit de refroidissement » confie Mokhtar.

Une corde de plus à l’arc d’ARIAMIS

Sans aller à une surenchère de la validation physique, ce nouveau savoir-faire constitue un réel atout dans l’offre de services du bureau d’études, proposant ainsi une maîtrise totale de la chaîne de validation numérique ET physique. « Cela nécessite un investissement,

mais la mise au point d’un banc d’essai de moteur électrique est sans commune mesure avec celui d’un moteur thermique » concède le dirigeant. Et de rajouter « présent au départ de la réflexion, ARIAMIS est en mesure de proposer une telle évolution à des coûts optimisés » . Si rien n’est encore acté aujourd’hui, des constructeurs se disent déjà ouverts à un partenariat avec une PME spécialisée.